Cinq actes de télémédecine autorisés
La télémédecine met en rapport entre eux, par la voie des nouvelles technologies soit le patient et un ou plusieurs professionnels de santé ; soit plusieurs professionnels de santé.
Elle permet :
- d’établir un diagnostic
- d’assurer, pour un patient à risque, un suivi dans le cadre de la prévention ou un suivi post thérapeutique
- de requérir un avis spécialisé
- de préparer une décision thérapeutique
- de prescrire des produits, de prescrire ou de réaliser des prestations ou des actes
- d’effectuer une surveillance de l’état des patients.
Les cinq actes de télémédecine sont : la téléconsultation, la téléexpertise, la télésurveillance, la télé-assistance et la régulation médicale.
Répondre aux défis démographiques, épidémiologiques et organisationnels
La télémédecine est un levier fondamental de la mise en place de nouvelles organisations susceptibles de relever les défis actuels tels que :
- le vieillissement de la population,
- l’augmentation des maladies chroniques,
- l’inégale répartition des professionnels de santé
- et les contraintes budgétaires.
Au niveau régional, chaque ARS élabore une stratégie et des objectifs à atteindre en termes de système d’informations de santé et de télémédecine. Pour plus de souplesse et favoriser le déploiement, le projet de télémédecine doit faire l’objet d’une contractualisation entre le porteur de projet et l’ARS afin de pouvoir prendre en charge des patients.
Les ARS engagées dans le déploiement de la télémédecine
Consulter le programme de télémédecine de chaque agence régionale de santé :
- en Auvergne - Rhône Alpes
- en Centre – Val de Loire
- en Grand Est
- en Provence - Alpes - Côte d'Azur
- en Océan Indien
Répondre aux craintes du grand public pour vaincre les réticences
Le ministère de la santé a élaboré une stratégie nationale de déploiement, avec l'appui de l’agence nationale d'appui à la performance ds établissements (ANAP), l’agence française de la santé numérique (ASIP) ou la haute autorité de santé (HAS) en charge de l’évaluation des expérimentations.
Pour répondre aux craintes et éviter qu’elles ne constituent un frein au déploiement, le ministère des affaires sociales et de la santé, en lien avec le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) promeuvent la télémédecine auprès du grand public ; à travers notamment des vidéos :